11
Septembre
2023
|
09:00
Europe/Amsterdam

Zaria Forman est « One of Not Many » - L’artiste et exploratrice incarne la collection Overseas

  • Zaria Forman rejoint le cercle des talents « One of Not Many » de Vacheron Constantin.
  • Une artiste et exploratrice américaine engagée,  dont l’esprit de découverte et l’ouverture sur le monde incarnent la collection Overseas.
  • Une œuvre unique, Fellsfjara, Iceland n°3, créée pour Vacheron Constantin à la suite du shooting de la campagne.

 

Par ses œuvres majestueuses et grandioses réalisées au pastel à partir de photographies prises dans les endroits les plus reculés au monde, l’artiste américaine Zaria Forman témoigne de l’évolution des paysages. Engagée et exploratrice, elle devient le nouveau visage de la campagne « One of Not Many » de Vacheron Constantin et incarne la collection Overseas aux côtés de Cory Richards.

Depuis 2018, la campagne « One of Not Many » réunit des personnalités qui, dans leur façon d’être au monde, reflètent les valeurs chères à Vacheron Constantin. Des valeurs qui font d’elle une Maison reconnue et respectée dans le cercle fermé des connaisseurs de la Haute Horlogerie. Aux côtés du musicien Benjamin Clementine, du designer Ora-ïto, du photographe et explorateur Cory Richards et de la créatrice de Haute Couture Yiqing Yin, l’artiste Zaria Forman rejoint le cercle des talents de la Maison.

« La quête d’excellence et le goût de l’aventure, la passion et l’innovation, l’élégance et la tradition, les arts et la culture sous toutes leurs formes incarnent l’esprit de notre Maison depuis sa fondation en 1755. Ce regard visionnaire, sensible et exigeant, nous le retrouvons dans la démarche artistique et le territoire d’expression de Zaria Forman. Une artiste engagée, consciente que l’art véhicule des émotions, qui souhaite partager le Beau avec le public, explique Louis Ferla, CEO de Vacheron Constantin.

« Je ne connaissais pas la Haute Horlogerie et j'ai découvert cet univers incroyable à travers le prisme de Vacheron Constantin, souligne Zaria Forman. J'ai été émerveillée par les artisans qui travaillent au sein de la Manufacture, par leur passion et leur vocation, leur engagement pour la beauté et, par-dessus tout, leur travail artisanal, à la main, qui me rappelle le mien : modeler du bout des doigts, avoir cette relation tactile et sensuelle avec la matière pour créer et transmettre, poser son empreinte sur le temps et lui donner la parole. . Faire partie de cette aventure humaine est pour moi une autre façon de comprendre le temps qui passe et son impact sur le monde et les hommes. »

 

Une artiste ouverte sur le monde

Née en 1982 dans l’état du Massachussets, Zaria Forman vit et travaille à New York mais c’est dans les régions les plus reculées du globe que son art prend racine. Appareil photo en bandoulière, elle parcourt la planète depuis une quinzaine d’années en recueillant des images qu’elle reproduit ensuite au pastel sur des toiles de grand format. Lors de ses expéditions, Zaria Forman prend des centaines, voire des milliers de photos de ces paysages en transition puis, de retour dans son studio new-yorkais, elle combine ces images avec le souvenir de son expérience sur place pour créer des compositions à grande échelle d’une beauté saisissante.

Les détails fascinants d’un iceberg flottant sur l’eau, les reflets bleutés de la glace, une vague formant de la mousse sont autant de motifs que l’artiste restitue en dispersant sur le papier les pigments de ses pastels doux, sans outils, du bout des doigts ou avec la paume de sa main. Un geste pareil à une méditation qui donne vie à des œuvres sensibles et réalistes, à tous les sens du terme.

Le travail de Zaria Forman est exposé dans les musées et les galeries du monde entier. Parmi ses expositions majeures, l’artiste a notamment participé au projet artistique temporaire de Banksy, Dismaland, une fête foraine lugubre sur les dérives décadentes de notre société. Elle a également été choisie comme artiste résidente à bord du National Geographic Explorer en Antarctique et a été à l’initiative des toutes premières expositions permanentes d’art polaire lors des expéditions Lindblad National Geographic Endurance et National Geographic Resolution.

Artiste engagée, Zaria Forman est aussi une exploratrice sans compromis. Elle a ainsi volé à plusieurs reprises avec la NASA, à partir de 2016, lors de missions scientifiques aéroportées organisées dans le cadre de l’opération IceBridge au-dessus de l’Antarctique, du Groenland et de l’Arctique canadien qui a permis de cartographier l’évolution de la fonte des glaces au cours de cette dernière décennie. De ces divers vols au-dessus des deux pôles, Zaria Forman a puisé un matériau unique pour créer des œuvres majestueuses qui témoignent de la fragilité de la planète.

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

Interview de Zaria Forman

Comment définiriez-vous votre œuvre ?
Mon objectif, en tant qu'artiste, est d’offrir aux spectateurs une occasion d’expérimenter des lieux isolés qu'ils n'auraient peut-être pas la chance de visiter. Je travaille à grande échelle afin de le transporter le spectateur dans un lieu et une époque. Nous prenons des décisions et agissons selon nos émotions, plus que toute autre chose. L'art a la capacité particulière d'exploiter nos émotions. Je montre la beauté de ce que nous risquons de perdre dans mes dessins afin d'inspirer les gens. Lorsque l’on tombe amoureux de quelque chose, on souhaite le protéger.

 

Vacheron Constantin est particulièrement attachée à la transmission des valeurs et des savoir-faire. Cette philosophie fait-elle écho à votre propre sensibilité et à votre démarche artistique ?
Bien entendu. Témoigner d’un art, préserver le monde, et surtout susciter des émotions : voici ce qui, chez Vacheron Constantin, m’a particulièrement touchée. Les liens se sont créés naturellement car nous partageons la même passion pour le monde qui nous entoure et la même notion du temps qui passe. Exercer mon art pour la première fois en tant que mère a aiguisé ma concentration. Je veux que mon travail imprègne ces endroits, beaux et précaires. Je veux qu'il permette au public de nous voir et de voir nos choix inscrits sur la glace. Je veux que les gens spéculent sur l'avenir en regardant à travers le prisme de l'histoire qui vit à l'intérieur des vestiges glaciaires. L’empreinte humaine est un élément dont il faut prendre conscience. En préserver le meilleur, comme par exemple ce que fait Vacheron Constantin avec ses artisans et leur savoir-faire ; remettre en question le pire, comme ce que je dénonce dans mes œuvres.

 

La collection Overseas que vous incarnez dans la campagne « One of Not Many » évoque l’exploration et l’ouverture sur le monde. Qu’avez-vous cherché à exprimer lors du shooting ?

Je suis dans un état d'émerveillement constant lorsque je traverse des paysages. Je voulais exprimer cela, dans toute son authenticité.  La fragilité de la glace contraste avec la fiabilité d'une montre Overseas. Les deux donnent l'heure, et leurs complexités, leur excellence et leur beauté sont parallèles

 

A l’occasion de ce shooting, vous avez puisé le matériau d’une nouvelle série d’œuvres d’art uniques, Fellsfjara, Iceland, dont l’une d’elles est destinée à Vacheron Constantin. Quelle a été votre démarche ?

Mon objectif en tant qu'artiste est de faire découvrir aux spectateurs des endroits reculés qu'ils n'auraient peut-être pas la chance de visiter. Je pense que le fait de ressentir de l'admiration pour un lieu conduit à vouloir le protéger. Mais après avoir ressenti cet élan émotionnel, comment, en tant qu'artistes, pouvons-nous susciter l'engagement ? Je dessine des glaciers en train de valser dans des baies glaciales et des plages en train de s'éroder sur des littoraux fragiles. Je suis l'une des nombreux artistes dont le travail est alimenté par la fascination pour les régions polaires. Je suis de plus en plus fascinée par les détails de la fonte des glaces et par la façon dont ils peuvent nous aider à comprendre comment les glaciers se forment, se déplacent, fondent et nous affectent tous. La glace de Fellsfjara, en Islande, que j'ai visitée en septembre 2021, raconte l'histoire du passé et de notre avenir.

J'ai été captivé par un phénomène que j'ai observé sur place, à travers la glace. Des morceaux de glacier récemment compressés ont été rejetés sur une plage de sable noir. Les vagues blanches s'écrasaient sur le rivage et à l'écume blanche de l'océan se transformait en une danse lumineuse, déformée par la glace. La lumière se déplaçait à travers les couches gelées et autour des bulles d'air, peut-être anciennes, qui étaient enfermées à l'intérieur lorsque la glace a été formée pour la première fois. J'ai réalisé des enregistrements sonores de ces bulles qui éclatent lorsque la glace fond et les libère, et ce crépitement familier et satisfaisant a sans aucun doute contribué à m'envoûter à Fellsfjara, en Islande. Ce nouveau corpus d'œuvres, y compris le dessin pour Vacheron Constantin, explorera ce phénomène dans les moindres détails, en magnifiant les textures et les surfaces de la glace, ce que je n'avais jamais tenté de faire auparavant dans mon travail. Il s'agit d'une vue rapprochée et personnelle de la fonte des glaciers.

--------------------------------------------------------------------------------

Résumé

L’artiste américaine Zaria Forman rejoint le cercle des talents « One of Not Many » de Vacheron Constantin aux cotés de Benjamin Clementine, Ora-ïto, Cory Richards et Yiqing Yin. Elle devient le nouveau visage de la collection Overseas dont la campagne de communication a été réalisée en Islande. A l’occasion du shooting, Zaria Forman a de nouveau collecté ses propres images, matériau brut d’une série de sculptures intitulée Fellsfjara, Iceland et dont l’œuvre n°3 a été créée pour Vacheron Constantin.