27
Octobre
2023
|
16:10
Europe/Amsterdam

Les Collectionneurs: L’univers vintage de Vacheron Constantin désormais visible en ligne

  • Les Collectionneurs sont une sélection de montres vintage soigneusement sélectionnées, restaurées et certifiées par les experts de la Maison.
  • Il est désormais possible de consulter la sélection sur le site Internet de Vacheron Constantin, prendre rendez-vous, visualiser l'emplacement d’exposition des montres et manifester son intérêt.
  • Les nouvelles sélections sont présentées aux Etats-Unis, à Shanghai et à Dubaï dès le mois d’octobre 2023.

 

Depuis le 17 octobre 2023, les montres Les Collectionneurs sont proposées à l’achat dans certaines boutiques Vacheron Constantin, et pour la première fois, se retrouvent sur le site internet de la Maison  afin de faciliter la prise de rendez-vous dans les boutiques concernées. Ce nouveau service en ligne permet aux intéressés de trouver en amont les détails des pièces et de manifester leur intérêt pour une visite sur place. Les prochaines rencontres ont lieu aux Etats-Unis, à Shanghai et à Dubaï dès le mois d’octobre.

Depuis 2008, Vacheron Constantin a fait de l’univers vintage un domaine de prédilection avec les pièces Les Collectionneurs qui proposent une immersion dans l’univers de la Maison au 20è siècle.

Constituée de sélections de pièces vintage sans cesse renouvelées, cette collection se retrouve désormais sur le site Internet de la Maison. Les clients intéressés peuvent ainsi découvrir les nouvelles montres chinées par les experts de Vacheron Constantin et toutes leurs particularités, et s’informer des détails entourant cette offre particulière et sa présentation. Il est également possible pour le visiteur de demander une recherche sur d’autres pièces vintage que celles inclus dans la sélection, et sur laquelle les experts de la maison pourront partager des conseils. Affichés en ligne, ces modèles d’époque sont cependant réservés à l’achat dans les boutiques Vacheron Constantin. C’est l’occasion pour les collectionneurs de manifester leur intérêt avec la possibilité de s’inscrire sur le site et de bloquer un rendez-vous dans la localisation de leur choix, en vue des prochaines rencontres qui auront lieu aux Etats-Unis, à Shanghai et à Dubaï.


Expertises historique et technique

Il revient aux experts du Patrimoine de la Maison de dénicher ces montres à l’aide de leur réseau. En référence, le fond d’archive exceptionnel de Vacheron Constantin couvre trois siècles d’histoire avec un premier document enregistré en 1755, soit le contrat d’apprentissage signé par Jean-Marc Vacheron. A ces registres comptables et de fabrication, lettres de correspondance et autres documents iconographiques couvrant 420 mètres linéaires s’ajoutent quelque 1600 pièces horlogères du 18e siècle à nos jours. Avec un tel support documentaire, les experts de la Maison sont capables de garantir la traçabilité de toutes les pièces sorties des ateliers depuis 1755. Lors de chaque acquisition d’une pièce vintage, la première tâche consiste ainsi à relever les numéros de série de la boîte et du mouvement dont les archives de Vacheron Constantin gardent la trace, dans un objectif d’authentification. 

Ensuite, le diagnostic technique établit si la pièce requiert un simple nettoyage, une réparation pour dysfonctionnement ou, plus fondamentalement, le changement ou la fourniture de pièces défectueuses ou absentes. Un cadran rongé, des aiguilles manquantes, des rouages au dents émoussées, un ressort de barillet piqué sont autant de défis à relever. Au sein des trois ateliers de la Manufacture qui prennent en charge ces pièces en fonction de leur ancienneté, les horlogers peuvent restaurer n’importe quelle montre produite par la Maison depuis ses origines. L’objectif est toujours d’intervenir dans le respect du travail des « anciens » pour ne pas dénaturer la pièce. Pour accomplir ces tâches, ils disposent des stocks de composants d’époque et d’un parc de machines anciennes s’il s’agit de recréer telle ou telle pièce constitutive du mouvement. Toute intervention lourde est par ailleurs entièrement documentée dans un livret remis au client, afin de rendre compte des différentes étapes de restauration.

Au terme de ces différentes étapes historiques d’authentification et techniques d’entretien, les montres sont livrées avec un certificat d’authenticité, une garantie de deux ans, ainsi qu’un passeport numérique basé sur la technologie blockchain permettant traçabilité et transparence pendant toute la durée de vie du garde-temps.

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Questions à Christian Selmoni, Directeur du Style & du Patrimoine

Est-ce une nouvelle étape de franchi avec Les Collectionneurs ?
Vacheron Constantin a acquis suffisamment d’expérience depuis 2008 avec ses sélections Les Collectionneurs pour « institutionnaliser » cette offre. Et par « institutionnaliser » il faut entendre que la Maison en fait désormais une collection à part entière qui figure sur son site Internet au même titre que ses autres collections. La Maison a entamé cette démarche de recherche et de restauration de pièces anciennes il y a une quinzaine d’années dans le but de répondre aux vœux d’une clientèle de collectionneurs. Considérant que Vacheron Constantin est une Manufacture horlogère de et pour les connaisseurs, il semblait judicieux d’explorer cet univers vintage. D’autant qu’elle dispose de toutes les compétences requises, tant au niveau historique que technique, pour présenter une offre sérieuse, réfléchie et attractive. Sur ces bases, les événements organisés pour les présenter ont pendant longtemps pris la forme de rencontre clients à caractère presque confidentiel. Ce qui n’est de loin plus le cas aujourd’hui. L’intérêt pour ce type de pièces est de plus en plus marqué, émanant de passionnés de plus en plus nombreux. Dans ce contexte, la Maison a décidé de franchir une étape supplémentaire. Ces pièces et leurs caractéristiques sont désormais en ligne, tout comme le détail des boutiques où elles sont proposées à la vente, avec la possibilité de s’inscrire et de prendre rendez-vous avec les experts de la Maison.

Quelles sont les principaux challenges relevés lors des sélections de modèles ?
Il s’agit d’abord et avant tout de dénicher les modèles qui ne doivent être ni trop rares, ni trop communs. En outre, ils ne doivent être ni trop endommagés, ni trop récents ou trop anciens. Les pièces très rares sont en effet destinées à des enchères qui dépassent les gammes de prix que la Maison propose avec Les Collectionneurs. Idem si la restauration est trop importante, donc trop onéreuse. Ce qui est trop ancien s’adresse avant tout à des spécialistes et ce qui est trop récent sort de l’univers vintage. Sur ces bases, il est question de trouver des pièces qui ont toutes une spécificité apte à les rendre suffisamment attractives aux yeux des collectionneurs. Cela peut prendre la forme d’un affichage original, d’un calibre d’exception, d’une pièce anniversaire, de modèles métiers d’art ou à grande complication. Toutes les combinaisons sont bonnes, à condition bien sûr de savoir en évaluer toute la pertinence dans une perspective historique. En théorie, cela peut sembler une tâche relativement facile. Dans la pratique, il n’en est rien. C’est pourquoi les experts du Patrimoine de la Maison doivent faire preuve de grandes compétences dans ce domaine et disposer des bons réseaux pour trouver ces pièces. Une fois acquises, ces montres sont prises en charge selon un processus très bien rodé au sein de la Manufacture.

Quelles sont les caractéristiques des assortiments que vous proposez cet automne ?
Les sélections, aussi riches que variées, n’incluent pas uniquement des montres de poignet mais également des modèles de poche. Elles proposent aussi bien des calibres ultra-plats ou à complications que des affichages originaux. Les collectionneurs pourront ainsi trouver des chronographes des années 1940, très recherchés, mais aussi des montres métiers d’art, des pièces à grande complication ou encore des modèles à trois aiguilles équipés de calibres d’anthologie. C’est en déclinant les particularités de ces sélections que l’on se rend compte de toute la richesse de la production Vacheron Constantin à travers les âges et ce, tant dans les montres pour homme que pour femme, en sachant qu’aujourd’hui, la frontière entre les deux est de plus en plus ténue. Dans le domaine de la mécanique horlogère comme dans celui des styles et des tendances, la Maison a toujours su se positionner à la pointe de la création.

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Sélection de montres, Shanghai

Montre en or jaune 18 carats à heures sautantes et minutes mystérieuses, cadran argenté guilloché (réf. 43040 – 1996)

Dans la première moitié du 20e siècle apparaît chez Vacheron Constantin cet affichage singulier combinant heures sautantes et minutes mystérieuses. Durant les années 1990, la Maison a voulu réinterpréter ce type d’affichage avec la référence 43040 d’une apparente simplicité avec son guichet des heures à 12h et son pointeur des minutes en onyx apparaissant dans une fente du cadran guilloché. Le mouvement ultra-plat automatique 1120 HS est logé dans un boitier en or jaune de 36 mm d’une grande finesse avec ses 7 mm d’épaisseur. Le calibre de base 1120 a été développé dans les années 1960, à l’époque le plus fin de sa génération avec à peine 2,45 mm d’épaisseur. D’une remarquable précision, cette montre est le fruit du mariage d’un mouvement ultra-plat et d’une esthétique originale et aventureuse.

Montre chronographe bicompax en or jaune 18 carats, cadran argenté (réf. 4178 – 1941)
Dès l’avènement de la montre-bracelet, Vacheron Constantin a confirmé son savoir-faire dans l’art de la chronométrie, notamment avec des modèles dont le côté pratique et fonctionnel ouvre la voie vers les montres-instruments de la première moitié du 20e siècle. La référence 4178 en fait partie, aujourd’hui considérée comme une pièce particulièrement marquante du patrimoine de la Maison. Fort de son succès, ce chronographe lancé en 1940 est resté en production jusqu’en 1964. Immédiatement reconnaissable grâce à ses cornes en forme d’éventail, il est souvent cité en exemple pour sa parfaite symétrie et ses proportions équilibrées. Equipée du calibre à remontage manuel 434 à roue à colonnes, la version en or jaune est une pièce de collection.

Montre squelette à quantième perpétuel en platine 950, cadran en saphir (réf. 43032 – 1995)
Suite au déferlement des montres électroniques dans les années 1970, l’horlogerie mécanique réaffirme ses droits dès la fin de la décennie avec de nombreuses réalisations dans l’univers des complications de grande tradition. Une tendance clairement observée chez Vacheron Constantin qui présente en 1983 une montre ultra-plate à quantième perpétuel, suivie un an plus tard par sa version squelette – référence 43032 –dans un boîtier d’un diamètre de 36 mm et 7,5mm d’épaisseur. Cette montre est animée par le célèbre calibre automatique 1120 avec module de quantième indiquant les jour, date, mois sur quatre ans selon le cycle des années bissextiles, l’âge et les phases de lune, pour une épaisseur totale de seulement 4,05 mm. Le mouvement a été entièrement squeletté et décoré. Pièce rare dans l’univers de la Maison, ce quantième perpétuel et un chef d’œuvre d’horlogerie mécanique.

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Sélection de montres, États-Unis

Montre « Mercator » à affichage bi-rétrograde en platine 950, cadran en or gris gravé et émaillé (réf. 43050 – 1995)
Le mathématicien et géographe flamand Gerhard Mercator, célébré en 1994 à l’occasion du 400ème anniversaire de sa mort, a donné à Vacheron Constantin l’occasion d’éditer une série de montres reproduisant sur le cadran différentes cartes inspirées de ses travaux. Chaque cadran en or gris est ainsi gravé à la main et ensuite émaillé. Directement inspirée des modèles dits « bras en l’air » pour lesquels la Maison s’est distinguée dès les années 1930 en montres-bracelets, cette pièce est animée par le calibre automatique ultra-plat 1120 avec affichage bi-rétrograde des heures et des minutes par aiguilles en forme de branche de compas. Ce mouvement de référence fait partie des plus fins jamais produits. Proposée dans un boîtier de 36 mm en platine 950, la montre affiche son originalité tout en finesse avec une hauteur de boîtier d’à peine 8,5 mm.

Montre chronographe en or rose 18 carats à quantième perpétuel avec phases de lune, cadran noir guilloché (réf. 49005 – 1995)
La montre réf. 49005 est une réalisation emblématique de Vacheron Constantin à la fois pour la technicité de son mouvement et pour son esthétique maîtrisée dans l’agencement des complications. Le modèle, lancé en 1992, est resté en production jusqu’au tournant du siècle, alors remplacé dans la collection Malte par la réf. 47112. Durant cette période, Vacheron Constantin a réalisé des pièces en or rose et en platine. Ce modèle avec son boîtier à godron en or rose de 38 mm de diamètre et 12 mm de hauteur combine pour la première fois chez Vacheron Constantin les fonctions de chronographe et de quantième perpétuel avec phases de lune et petite seconde, animées par le calibre automatique 1136QP de seulement 7,10 mm d’épaisseur. Parmi les montres qui combinent chronographe et quantième perpétuel, la réf. 49005 de Vacheron Constantin se démarque par la parfaite lisibilité de ses fonctions, rehaussée par un design épuré.

Montre en or jaune 18 carats, cadran argenté satiné vertical à motif Croix de Malte (réf. 6068 – 1960)
Cette montre de 1960 s’inscrit dans la grande tradition des montres ultra-plates de Vacheron Constantin. Elle est équipée du calibre 1001 à remontage manuel, d’à peine 2,94 mm d’épaisseur, d’une remarquable construction avec ses cinq ponts en arabesque. Certifié Poinçon de Genève, il entre dans la catégorie des mouvements de qualité chronométrique grâce à son régulateur de précision. Dévoilé au début des années 1950, ce calibre est certainement une des réalisations à remontage manuel parmi les plus qualitatives jamais produites. Tout dans cette montre ultra-plate de 7 mm d’épaisseur avec petite seconde évoque la Maison symbolisée par son emblème de la croix de Malte. Les cornes sont formées en quart de croix tandis que le cadran présente une double croix de Malte, en applique en or jaune à 12h et sous forme de motif dit « en réserve » caractérisé par son satinage horizontal.

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Sélection de montres, Dubaï

Montre chronographe en platine à quantième perpétuel avec phases de lune, cadran blanc vernis mat (réf. 49005 – 1992)
La montre réf. 49005 est une réalisation emblématique de Vacheron Constantin à la fois pour la technicité de son mouvement et pour son esthétique maîtrisée dans l’agencement des complications. Le modèle, lancé en 1992, est resté en production jusqu’au tournant du siècle, alors remplacé dans la collection Malte par la réf. 47112 offrant les mêmes fonctions. Durant cette période, Vacheron Constantin a réalisé des pièces en or rose et en platine. Ce modèle, avec son boîtier à godron en platine de 38 mm de diamètre et 12 mm de hauteur combine pour la première fois chez Vacheron Constantin les fonctions de chronographe et de quantième perpétuel avec phases de lune et petite seconde, animées par le calibre automatique 1136QP de seulement 7,10 mm d’épaisseur. Parmi les montres qui combinent chronographe et quantième perpétuel, la réf. 49005 de Vacheron Constantin se démarque par la parfaite lisibilité de ses fonctions, rehaussée par un design épuré.

Montre de poche en aluminium avec petite seconde, cadran argenté mat (réf. 4348 – 1952)
Si la finesse est une composante essentielle de l’élégance des montres, la légèreté est une quête intimement liée au progrès de la métallurgie au 20e siècle et à l’émergence de nouveaux matériaux composites aujourd’hui. La collaboration en 1937 de Vacheron Constantin avec les sociétés canadienne et américaine Alcan et Alcoa lui ont permis de développer une montre en aluminium exceptionnelle pour son époque. En réalisant 85% de ses composants en aluminium, notamment au niveau de son calibre 439 à remontage manuel, la Maison présente au sortir de la seconde Guerre mondiale une pièce produite en série de 44,5 mm de diamètre pesant à peine 19 grammes.

Montre en or jaune 18 carats avec petite seconde, cadran argenté (réf. 6068 – 1958)
Avec l’avènement de la montre-bracelet dans la première moitié du 20e siècle, les modèles ultra-plats sont non seulement considérés comme un parti-pris esthétique mais également comme un signe d’expertise. En 1952, la Maison présente ses premières pièces équipées du calibre 1001 à remontage manuel, un mouvement qui ne fait que 2,94 mm d’épaisseur et qui relève de cette quête incessante de l’élégance. Ce mouvement, resté en production jusque dans les années 1980, est aujourd’hui encore considéré comme un chef-d’œuvre, parmi les meilleurs mouvements à remontage manuel jamais produits, et d’une esthétique rare avec sa construction en cinq ponts. Il est logé dans un élégant boîtier en or jaune de 32 mm de diamètre avec des cornes en forme de quart de croix de Malte, qui intègre un cadran blanc d’une grande