14
Octobre
2020
|
10:00
Europe/Amsterdam

The Institute for Digital Archeology (IDA) et Vacheron Constantin célèbrent le temps

  • Vacheron Constantin se joint à The Institute for Digital Archeology (IDA) basé à Oxford (Royaume-Uni) pour une exposition majeure sur le temps et la mesure du temps intitulée « The Heartbeat of the City : 500 Years of Personal Time ».
  • Une sélection de montres issues de la collection privée de la Maison sera présentée.
  • Fondé en 2012, l'IDA a pour vocation de mettre la puissance des outils numériques au service des techniques archéologiques traditionnelles.

 

Genève, Octobre 2020 – Du 26 octobre au 14 décembre 2020, le Musée d’histoire des Sciences d’Oxford (Royaume-Uni) accueille l’exposition sur le temps et sa mesure créée par The Institute for Digital Archeology (IDA) : « The Heartbeat of the City : 500 Years of Personal Time ». Pour cet événement majeur célébrant 1000 ans d’horlogerie mécanique et 500 ans d’horlogerie suisse, la Maison Vacheron Constantin met à disposition une sélection de pièces historiques choisies au sein de sa collection privée. Cette exposition est destinée à voyager avec une première halte à New York au printemps 2021.


The Institute for Digital Archeology (IDA) inaugure son exposition sur le temps et sa mesure le 26 octobre 2020 au Musée de l’histoire des sciences d’Oxford. Vacheron Constantin, en collaboration avec les experts de l’IDA, y présente une sélection de douze pièces de son patrimoine. Parmi celles-ci, l’une des toutes premières montres de poche musicales de la Maison, une répétition à quarts datant de 1816, et une très rare montre de forme pour aveugle réalisée en 1964.
 

« L’histoire de la mesure de temps est ponctuée d’inventions et de découvertes qui en font l’une des plus formidables aventures humaines, rapporte Louis Ferla, CEO de Vacheron Constantin. Cette aventure, notre Maison et ses 265 ans d’histoire y ont pleinement participé grâce au génie de nos ancêtres horlogers dont l’excellence est d’ailleurs la meilleure des motivations à nous surpasser. Grâce à cette exposition, à laquelle nous sommes particulièrement fiers de participer, l’horlogerie acquiert toutes ses lettres de noblesse. »
 

 « Sans méthodes de mesure et de suivi du temps, nous perdons la capacité d'en apprécier le passage, explique Roger Michel, fondateur de l’IDA. S’il n'est pas mesuré, le temps perd son sens. Une horloge ou un calendrier n'est donc pas seulement un instrument de mesure du temps, c'est une expression de la conception humaine du temps. »
 

L’IDA propose d’explorer le lien intime entre la notion du temps et l’ingéniosité déployée pour le mesurer aux fils des époques. L’exposition met en scène nombre d’artefacts chargés d’histoire et d’émotion, parfois témoins d’événements qui ont fait date. Une sculpture cinétique monumentale représentant l'un des dispositifs mécaniques les plus astucieux jamais produits, l'échappement à ancre, s’ajoute à la rétrospective des garde-temps historiques exposés. Également au programme, un cycle de conférences et des expériences de réalité virtuelle, conformément à la vocation de l’IDA consistant à mettre les technologies numériques au service de l’Histoire. Dévoilée au Musée d’histoire des sciences d’Oxford, l’exposition est ensuite destinée à parcourir le monde avec une première halte à New York au printemps 2021.
 

Montres exposées

Montre de poche en or rose, répétition à quarts musicale, cadran en or guilloché – 1816
L’histoire des mécanismes musicaux intégrés dans des pièces d’horlogerie mentionne les dates de 1796 pour l’invention du clavier formé de lames élastiques en acier et de 1811 pour la première mention de répétition à musique. Cette montre de poche de 1816, dotée d’un mécanisme de répétition à quarts musicale, représente ainsi un des tout premiers modèles de ce type de garde-temps. Elle est signée Vacheron Chossat & Cie, du nom de Charles-François Chossat commerçant genevois actif dans l’acier qui fut partenaire de Jacques-Barthélemy Vacheron durant quelques années avant son alliance avec François Constantin en 1819. L’exécution de cette montre est particulièrement soignée avec boîtier et cadran en or rose, cadran gravé et guilloché porteur de cartouches émaillées pour les heures.


Montre gourmette pour dame en forme de pomander, argent et or rouge – 1885
Cette montre gourmette Vacheron Constantin réalisée pour Boucheron en 1885 illustre la créativité entourant la réalisation de garde-temps féminins à une époque où la montre dame est bijou et accessoire, par opposition à la rigueur des montres de poche masculines. Cette pièce prend la forme d’un pomander ou pomme de senteur, petit flacon de parfum, agrémenté d’un mécanisme horloger. La pièce en argent est délicatement gravée et incrustée d’or avec un cadran finement ajouré. Le fermoir découpé est orné d’un monogramme.


Montre savonnette « œil de bœuf » en or jaune, chronographe répétition minutes, cadran émail avec compteurs 30 minutes et petite seconde – 1900
Au début du XXe siècle, Vacheron Constantin est une manufacture de renom particulièrement prisée des artistes, magnats des affaires et familles royales. Parmi elles, le prince Napoléon (1864-1932), petit-fils de Jérôme Bonaparte, passe commande pour cette montre de poche dite « œil de bœuf » en raison de l’ouverture pratiquée sur le couvercle protecteur à charnière permettant de lire les indications horaires. Cette montre est un chronographe monopoussoir à répétition minutes avec couronne positionnée à 3h pour faciliter la manipulation du chronographe.


Montre d’aviateur en acier, cadran émail – 1903
La genèse des montres bracelets fait volontiers référence aux montres des pionniers de l’aviation, étant donné la nécessité d’avoir des indications horaires bien en vue. Une évolution à laquelle Vacheron Constantin a pleinement participé, notamment avec ce modèle de montre bracelet en acier dotée d’une très longue attache en cuir permettant de la fixer à la cuisse. En conséquence, ce modèle avec cadran en émail blanc porteur d’une petite seconde aux dimensions généreuses par souci de lisibilité dispose de cornes positionnées latéralement avec couronne à 12h.


Montre de poche en or jaune, dos en émail cloisonné de style Art Nouveau, cadran argenté – 1905
Lors de l’exposition internationale de Milan en 1906, Vacheron Constantin présentait une collection de montres d’une grande élégance qui lui a valu le Grand Prix du jury. La collection comptait notamment cette montre de poche en or jaune. Le dos de la pièce est orné d’un remarquable motif chardon en émail cloisonné de style Art Nouveau, tandis que le cadran argenté bicolore affiche au centre un guillochage minutieusement réalisé à la main. Cette montre illustre parfaitement les pièces de métier d’art conçues par Vacheron Constantin à cette époque.


Montre bracelet rectangulaire à volets en or jaune - 1929
Dans ses recherches esthétiques, Vacheron Constantin a pu compter sur des collaborations qui ont fait date dans l’histoire de la manufacture. Parmi elles, celle avec Verger Frères, joailler parisien fondé en 1872 avec lequel la Maison a entretenu d’étroites relations pendant plusieurs décennies. Vacheron Constantin a réalisé des créations parfaitement dans l’air du temps, à l’image de cette montre de forme en or jaune protégée par des volets amovibles. Une targette positionnée à 6h permettait d’activer les volets pour faire apparaître le cadran finement brossé avec ses chiffres arabe en or et en applique.


Montre bracelet pour homme en or jaune extra-plate à répétition minutes, cadran argenté – 1943
Les montres à sonnerie occupent une place à part dans les complications horlogères. Depuis plus de deux siècles, ces mécaniques complexes sont mises à l’honneur par la Maison dont la première mention d’une montre à sonnerie remonte à 1806. Chef d’œuvre de miniaturisation, elles ont représenté un véritable défi avec l’avènement de la montre bracelet. Ce modèle à répétition minutes en or jaune en est l’aboutissement ultime. Très épuré avec son cadran argenté à deux tons, il fait preuve d’une élégance rare de par son extrême minceur rehaussée par des cornes goutte.


Montre de poche à heure universelle en or jaune, cadran argent avec indication jour/nuit et 24 heures – 1949
Grâce à la collaboration avec Louis Cottier, dont le père était l’inventeur du système « world time » encore en vigueur aujourd’hui, Vacheron Constantin est la première manufacture à intégrer la complication heures du monde dans ses garde-temps dès 1932. Cette montre de poche en or de 1949 en est un magnifique exemple avec son cadran en argent porteur d’un disque extérieur tournant à deux tons pour l’indication 24h et du disque des villes avec 41 locations. Cette nouvelle complication accompagnait l’évolution des moyens de transports et de communication.


Montre bracelet carrée en or rose pour aveugle, cadran plaqué or – 1964
Cette pièce extrêmement rare, même si produite dans la deuxième moitié du XXe siècle, illustre la variété des champs d’expression explorés par Vacheron Constantin au cours de ses 265 ans d’histoire. Avec cette montre carrée en or rose, dont le cadran plaqué or est doté d’index applique en relief, la Maison a développé un modèle de garde-temps pour aveugle. Un poussoir sur la carrure du boîtier permet de libérer la lunette et la glace. En pivotant sur une charnière, elles libèrent le cadran en or plaqué pour une lecture tactile des indications horaires.


Montre de poche en or jaune, dos en peinture miniature sur émail représentant « Le Fumeur » de Adriaen Brouwer – 1964
La peinture sur émail en miniature est un art qui a fait la gloire de Genève et son renom dès le XVIIe siècle. Cette tradition s’est perpétuée à travers les âges jusqu’à nos jours, notamment avec l’artiste Carlo Poluzzi (1899-1778), miniaturiste et peintre sur émail, dont les travaux étaient très appréciés des grandes manufactures horlogères. On retrouve une de ses magnifiques réalisations au dos de cette montre de poche en or jaune représentant « Le Fumeur », œuvre du peintre flamand Adriaen Brouwer de 1637.


Montres bracelet « Mercator » birétrograde en platine, cadran émail champlevé – 2001
Métier d’art de longue tradition à Genève, l’émaillage a toujours été une spécialité de Vacheron Constantin, associé à des modèles prestigieux comme ce garde-temps en platine dédié à Mercator (1512-1594). Cet illustre mathématicien et géographe flamand est le premier à avoir dessiné des projections géographiques à plat. Pour lui rendre honneur, le cadran de cette montre reproduit en émail champlevé la carte de l’Europe tirée de ses dessins, avec deux compas en forme d’aiguilles pour l’indication rétrograde des minutes et des heures.


Montre bracelet Traditionnelle Calibre 2755 en platine à tourbillon, répétition minutes et calendrier perpétuel, cadran gris ardoise – 2010
Cette montre est une pièce maîtresse en termes de grande complication horlogère. Son boîtier en platine de 44 mm réunit trois complications majeures de la Haute Horlogerie : un tourbillon, un quantième perpétuel et une répétition minutes avec régulateur de sonnerie centripète pour un déroulement des séquences musicales régulier et sans bruits parasites. Conçu et développé au sein de la manufacture, le calibre 2755 et ses 602 composants a nécessité trois ans développement.

*********************************************************************

Résumé

Vacheron Constantin se joint à The Institute for Digital Archeology pour une exposition majeure sur le temps et sa mesure : « The Heartbeat of the City : 500 Years of Personal Time ». Celle-ci est dévoilée en première au Musée d’histoire des sciences d’Oxford au Royaume-Uni du 26 octobre au 14 décembre 2020, avant de voyager à travers le monde, notamment à New York au printemps 2021. Pour retracer 1000 ans d’horlogerie mécanique, 500 ans d’horlogerie suisse et le centième anniversaire du Prix Nobel décerné à Albert Einstein, Vacheron Constantin se joint à l’IDA en présentant une douzaine de pièces issues de son patrimoine. Parmi elles, l’une des toutes premières montres de poche musicales de la Maison, une répétition à quarts datant de 1816, et une très rare montre pour aveugle carrée, réalisée en 1964.