16
Janvier
2017
|
15:38
Europe/Amsterdam

Les Cabinotiers Symphonia Grande Sonnerie 1860

2017, une année marquée au sceau de l’excellence technique pour Vacheron Constantin, qui présente la première montre-bracelet grande sonnerie de son histoire. Rarissime dans le cénacle de la Haute Horlogerie, cette interprétation novatrice de la complication ultime est un modèle de simplicité d’usage et de pureté des lignes. Protégé de toute manipulation inopinée par d’ingénieux dispositifs de sécurisation, son mécanisme aux 727 composants - sonnant au passage les heures et les quarts - dispose d’un sélecteur de sonnerie (grande et petite sonneries) par la lunette et se couple à une répétition minutes activée par un poussoir dans la couronne. Ou quand Vacheron Constantin érige l’extrême complexité en art de la simplicité.

Première montre-bracelet à grande sonnerie de l’histoire de Vacheron Constantin, la pièce unique Les Cabinotiers Symphonia Grande Sonnerie 1860, présentée au SIHH 2017, incarne une double prouesse technique : réaliser une complication souveraine, que seule une poignée d’horlogers virtuoses dans le monde peut maîtriser, et la rendre aussi simple que sûre d’utilisation pour son propriétaire. Ultra-complexe et sophistiqué, son mouvement à remontage manuel bidirectionnel - le nouveau calibre manufacture 1860, qui a nécessité 10 ans de développement - est ainsi pourvu de systèmes de sécurité innovants, qui prémunissent ses mécanismes de sonnerie contrôlés par la lunette et par un poussoir sur la couronne, de toute interférence néfaste. Au terme de 500 heures d’assemblage par un seul maître-horloger, ses 727 composants finement ajustés concordent à la perfection pour offrir une combinaison de complications extrêmement rare et prisée : grande sonnerie, petite sonnerie et répétition minutes. Paré d’or blanc et personnalisable, ce chef-d’oeuvre de miniaturisation au design épuré présente en outre une construction originale, rendant visible côté fond le mécanisme de sonnerie habituellement disposé sous le cadran. Cette création estampillée du Poinçon de Genève, creuse le sillon de la remarquable Référence 57260 révélée en 2015, la montre la plus compliquée au monde avec ses 57 complications, emblème d’excellence signée Vacheron Constantin.

Complication souveraine

Au panthéon de la sophistication technique et de la poésie mécanique, la montre à sonnerie trône parmi les complications les plus rares et convoitées de la Haute Horlogerie. Authentique démonstration de savoir-faire exigeant virtuosité technique et oreille musicale, cette catégorie prestigieuse comprend les répétitions minutes - sonnant à la demande les heures, les quarts et les minutes - ainsi que les grande et petite sonneries - sonnant automatiquement les heures et les quarts au passage ou uniquement les heures pleines. La grande sonnerie, par son degré ultime de miniaturisation, sa complexité technique et acoustique ainsi que les énergies considérables que son mécanisme requiert, est érigée de fait en complication suprême. Elle exige plusieurs centaines de composants et pousse la maîtrise de l’énergie et de la complexité mécanique à son paroxysme - de surcroît au format d’une montre-bracelet. Un défi de taille, puisque la grande sonnerie doit disposer en tout temps d’assez d’énergie pour frapper le nombre de coups requis (jusqu’à 96 déclenchements en 24 heures, soit 912 coups) tout en assurant un son de qualité.

Authentique maestria

Si la montre Les Cabinotiers Symphonia Grande Sonnerie 1860 est la première montre-bracelet grande sonnerie de l’histoire de Vacheron Constantin, le savoir-faire de la Manufacture dans cet univers exigeant remonte aux 18eet 19e siècles déjà, avec des montres de poche à grande et petite sonneries (1827) ou grande sonnerie et répétition minutes (1908). Dès le milieu du 19e siècle, Vacheron Constantin se distingue dans ce domaine en associant les sonneries à d’autres complications telles que le chronographe ou les fonctions astronomiques. Au 20e siècle, période durant laquelle la montre-bracelet est née, Vacheron Constantin convertit son expertise historique aux dimensions du poignet, à l’instar de la répétition minutes ultra-plate calibre 1755 en 1991, de la montre double-face la plus compliquée au monde - associant une répétition minutes avec 15 autres complications - présentée en 2005 pour son 250eme anniversaire, ou encore du fameux calibre 1731 à répétition minutes le plus plat du monde en 2013.

Complication suprême, la grande sonnerie repose sur un savoir-faire empirique, fruit d’années d’étude, de développement et de mise au point. Depuis la naissance de la première montre-bracelet dotée d’une grande sonnerie en 1992, seule une poignée de manufactures et d’horlogers indépendants peut s’enorgueillir d’une telle sommité de technicité et de miniaturisation.Avec cette nouvelle création, Vacheron Constantin relève brillamment le défi, logeant grande sonnerie, petite sonnerie et répétition minutes dans 37 mm de diamètre et 9,1 mm d’épaisseur. Une authentique oeuvre horlogère.

Virtuosité mécanique

Nouvelle prouesse technique et artisanale estampillée du Poinçon de Genève, la pièce unique Les Cabinotiers Symphonia Grande Sonnerie 1860 démontre une parfaite maîtrise de la complexité mécanique, de l’énergie et de l’acoustique.

Son mouvement à remontage manuel bidirectionnel, le calibre manufacture 1860, se compose de de 727 pièces minutieusement ajustées, décorées et assemblées à la main. 500 heures d’un ouvrage expert et patient réalisé par un seul maître-horloger chevronné. Heures, minutes, petite seconde, grande et petite sonneries, répétition minutes : une construction intégrée, en prise directe avec les fonctions heures et minutes, qui exige d’être appréhendée dans sa globalité et requiert une énergie considérable pour la grande sonnerie se déclenchant jusqu’à 96 coups par jour. Ainsi, deux barillets, le premier dédié au mouvement, le second à la sonnerie, offrent respectivement une réserve de marche de 72 heures et une charge de sonnerie de 20 heures dans son mode grande sonnerie.

De conception particulièrement innovante, cette mécanique sophistiquée se distingue à plus d’un titre. À commencer par la sélection des trois modes de sonnerie – grande sonnerie, petite sonnerie et silence – qui s’opère de manière inédite par la lunette tournant à 30 degrés, un repère pointant vers l’indicateur du mode de sonnerie – PS, GS et SIL - gravé sur le flanc du boîtier. La répétition minutes s’enclenche quant à elle par un poussoir intégré à la couronne à 3h. Large et cannelée pour une parfaite préhension, celle-ci remonte le mouvement dans le sens horaire et la charge de sonnerie en antihoraire.

Autre point de distinction de ce mouvement complexe, la suppression des quarts fantômes témoigne d’un soin particulier porté à l’harmonie et à la régularité des coups frappés par les deux marteaux sur les timbres monoblocs. Ainsi, le petit silence que l’on perçoit subrepticement entre la sonnerie des heures et des minutes, appelé « quart fantôme », a été éliminé. Quels que soient l’heure, le quart ou la minute que la montre sonne, le laps de temps entre chaque son demeure identique et s’enchaîne avec une parfaite régularité.

D’autre part, le mécanisme de sonnerie est équipé d’un sautoir de surprise non-traînant – des composants qui permettent de sonner précisément aux heures pleines et aux quarts. Autonome, celui-ci ne se déclenche que lorsque la sonnerie est en fonction, permettant un gain d’énergie et de précision du mouvement.

Ultime spécificité du calibre 1860, le mécanisme de sonnerie - râteaux, palpeurs et limaçons - habituellement positionné sous le cadran est ici visible au dos de la montre, doté d’un fond transparent en glace saphir. Des avancées techniques, acoustiques et énergétiques qui font de ce mouvement sophistiqué une réalisation aussi unique que d’une rare complexité.

Simplicité et sécurité d’utilisation

Une montre à grande sonnerie se distingue par l’extrême complexité de son mécanisme formé d’un millier de pièces minutieusement agencées. Elle exige de fait une manipulation avertie et précautionneuse par son détenteur. Afin de rendre l’utilisation de cette grande complication aussi confortable qu’aisée, Vacheron Constantin a mis au point des systèmes de sécurité inédits. Ils permettent à la fois un usage simple des différentes fonctions de la montre, tout en la prémunissant des risques d’interférences nuisibles entre elles. Lors de la mise à l’heure, aucune sonnerie ne peut se déclencher (ni au passage ni à la demande). A l’inverse, si une sonnerie est en cours, que ce soit une répétition ou une sonnerie au passage, la mise à l’heure est impossible tant que la sonnerie n’est pas achevée. Aucune nouvelle sonnerie ne s’entamera non plus lorsqu’une sonnerie est en cours. La sécurité liée aux modes de sonnerie assure quant à elle que lorsqu’un changement de mode est effectué alors qu’une sonnerie est déjà en cours, celui-ci ne s’active qu’à la fin de la sonnerie. Enfin, si le ressort de barillet est en fin d’armage et que la charge de sonnerie n’est pas suffisante pour sonner régulièrement et parfaitement jusqu’au bout, celle-ci ne se déclenchera ni au passage, ni à la demande.

Sobriété sur-mesure

Cette même quête de simplicité a présidé au design de la montre. Une esthétique épurée pour mettre en lumière sa mécanique complexe, logée dans un boîtier en or blanc 18 carats de 45 mm de diamètre à la carrure personnalisable. Portant la gravure « Pièce Unique » sur le fond, le boîtier est orné de fines rayures gravées, auxquelles font écho les liserés de la couronne cannelée. Inspiré des anciennes montres de poche à sonnerie de la Maison, le cadran en or 18 carats argenté affiche lui aussi une sobriété raffinée, avec des finitions opaline, brossée circulaire ou azurée, des index et des aiguilles bâtons en or blanc ou oxydé noir. La petite seconde à 7h, l’indicateur de réserve de marche à 5h et la charge de sonnerie à 2h, indiquée par une aiguille serpentine, dessinent une harmonie limpide à l’allure contemporaine. Personnalisables au sein du département Les Cabinotiers de Vacheron Constantin, boîtier et cadran de cette pièce unique reflètent la tradition d’excellence technique, d’innovation et de réalisation sur-mesure des artisans cabinotiers genevois du 18e siècle. Un esprit conjuguant prouesse horlogère, personnalisation et production exclusive perpétués par la Manufacture. Pourvue d’un bracelet en alligator noir à boucle déployante en or blanc 18 carats, la montre Les Cabinotiers Symphonia Grande Sonnerie 1860 est, à l’instar de l’entier de la gamme de Vacheron Constantin, estampillée du prestigieux Poinçon de Genève. Répondant en tous points aux critères exigeants de ce label indépendant et souverain - garantie de provenance, qualité de précision, durabilité et savoir-faire horloger - elle est en outre livrée dans un précieux écrin et accompagnée du résonateur de sonnerie « La Musique du Temps » qui amplifie le son et l’harmonie des sonneries.