03
Janvier
2022
|
09:00
Europe/Amsterdam

Les Cabinotiers Grande Complication Bacchus

  • En référence à l’astronomie et la mythologie, cette pièce à exemplaire unique conjugue gravure et sertissage sur l’extérieur de la boîte.
  • Une remarquable maîtrise des métiers d’art à laquelle s’ajoute l’expertise horlogère : 16 complications sur une montre de poignet double face, rythmée par le calibre manufacture 2755 GC16.
  • D’inspiration mythologique, la décoration du boîtier en or rose prend la forme d’une sculpture en bas-relief avec ses feuilles de vigne ornées de grappes serties de rubis en référence à Bacchus


Genève, janvier 2022 - La pièce à exemplaire unique Les Cabinotiers Grande Complication – Bacchus associe l’expertise de Vacheron Constantin dans les montres à grandes complications à sa maîtrise des métiers d’art. Cette montre de poignet double face présente 16 complications, essentiellement astronomiques et calendaires, instrumentées par le Calibre 2755 GC16 à répétition minutes et tourbillon. Une prouesse technique logée dans un boîtier en or 750/1000 5N dont la carrure est sculptée en bas-relief. En hommage au dieu de la vigne et du vin, cette montre « Bacchus » trouve en Johannes Kepler une autre source d’inspiration, faisant de ce rapprochement entre mythologie et astronomie une association saisissante.

La pièce à exemplaire unique Les Cabinotiers Grande Complication – Bacchus démontre que la tradition d’associer métiers d’art et savoir-faire horloger perdure au sein de la Maison. Les maîtres graveur et sertisseur de Vacheron Constantin ont travaillé de concert pour faire de cette montre un chef-d’œuvre des arts appliqués qui accueille le calibre manufacture 2755 GC16 dont la complexité s’exprime au travers de ses 16 complications. Dédiée à Bacchus, dieu romain de la vigne et du vin, cette création double face affiche une ornementation faite de grappes de raisin en rubis, logées dans un feuillage d’or sculpté à la main dans la carrure. Les références de la montre ne sont toutefois pas uniquement mythologiques. Le mouvement à tourbillon et répétition minutes affiche pratiquement toutes les complications astronomiques et calendaires qu’un garde-temps peut réunir. Cette association entre l’étude des astres et le monde divin, entre Bacchus et Johannes Kepler, fait de cette pièce un garde-temps doublement remarquable.


Métiers d’art en duo

Le boîtier en or rose 750/1000 5N de ce garde-temps Les Cabinotiers arbore un décor composé de feuilles de vigne parsemées de grappes de raisin en rubis. C’est ainsi que le travail du graveur se conjugue avec celui du sertisseur sur l’extérieur de la boîte pour donner vie à des motifs figuratifs, faisant de cette montre une pièce métiers d’art unique en son genre. Les deux maîtres artisans à l’œuvre sur ce modèle sont ainsi intervenus à tour de rôle, le sertisseur reprenant le boîtier des mains du graveur pour le lui rendre en vue des dernières finitions, soit un travail progressif à quatre mains qui aura nécessité plus de 300 heures de dextérité conjuguée.

Avant de se lancer dans une telle réalisation, un premier essai de sertissage a été nécessaire sur une partie de la carrure au préalable dégrossie, afin de s’assurer de la faisabilité du projet et des différentes phases de son déroulement. Après la mise en place du décor à la pointe à tracer, le graveur a commencé à préparer la pièce selon la technique du bas-relief consistant à la création d’un champ levé en « descendant » la matière au burin pour dégager les motifs du feuillage. Cette préparation inclut les 113 espaces en creux prévus pour accueillir les rubis de cinq tailles différentes qui forment les grappes de raisin et suffisamment de matière alentour pour les immobiliser. Le sertisseur a ensuite pris le relais, par phases successives, afin de fixer les rubis en forme de cabochon selon une technique alliant serti griffe et serti clos, comprenant au minimum trois points de fixation.

Une fois les grappes formées, le graveur a repris la pièce pour le travail de finition, avec la difficulté supplémentaire de devoir impérativement contourner les parties serties sans les toucher. Les feuilles de vigne ont ainsi été délicatement modelées en taille douce, par creusement de la matière, pour être ensuite polies. Et comme chaque détail a son importance, le graveur a pris la peine de creuser légèrement en-dessous du contour de chaque feuille afin d’accentuer l’effet visuel en trois dimensions. Ce feuillage se détache ainsi clairement sur la carrure, d’autant que le fond a été délicatement ciselé. Pour obtenir cet effet sablé, le graveur martèle la surface point par point afin d’obtenir un meilleur contraste avec les éléments polis du relief.

La décoration de la boite se poursuit sur la lunette et le dos de la boite avec une gravure main représentant des feuilles de vignes. Réalisée en taille douce, cette gravure présente la difficulté de l’absence de bordure ou de ligne de contour. Creusée sur toute la largeur de la lunette, la guirlande tient ainsi par elle-même grâce à la régularité métronomique du motif. Cette régularité du motif se retrouve sur les deux boucles, déployante et ardillon, qui accompagnent la montre et qui ont à elles seules demandé une semaine de travail.


Le calibre 2755 GC16

Pour réaliser le mouvement de cette montre à grande complication, les horlogers de Vacheron Constantin ont eu en référence la Tour de l’Ile, garde-temps présenté en 2005 en hommage à 250 ans d’expertise horlogère de la Manufacture genevoise. Dans ce même esprit, la pièce Les Cabinotiers – Bacchus réunit 16 complications ce qui en fait l’une des montres les plus complexes réalisées par la Maison. Par souci de chronométrie, son calibre 2755 GC16 à remontage manuel est doté d’un régulateur à tourbillon permettant de compenser les effets de la gravité terrestre sur le mécanisme. Avec sa cage en forme de croix de Malte, emblème de Vacheron Constantin, le tourbillon effectue une rotation complète par minute, servant ainsi d’indicateur de la petite seconde. Cette pièce intègre également une répétition minutes qui sonne à la demande les heures, les quarts et les minutes. Pour éviter les nuisances sonores et l’usure du mécanisme, la frappe des timbres bénéficie d’un ingénieux régulateur de sonnerie volant centripète. Parfaitement silencieux, ce dispositif régule la durée des séquences musicales afin d’obtenir des sons clairs, distincts et réguliers.

Les fonctions calendaires et astronomiques prennent le relais sur les deux faces de la montre. Côté recto, où le ballet mécanique du tourbillon se laisse admirer à 6h, le dispositif du quantième perpétuel prend place sur les trois compteurs. Positionnés sur la partie supérieure du cadran, ils affichent la date, le jour et le mois. Conçue pour respecter les particularités du calendrier grégorien sans aucun correction jusqu’en 2100, cette complication horlogère est encore agrémentée de l’indication du cycle des années bissextiles. Celle-ci apparaît dans un petit guichet logé à côté l’aiguille indiquant le couple de la répétition minutes à 1h30. A cette première réserve de marche de la sonnerie répond celle du mouvement, qui se lit par aiguille serpentine, coaxiale à celle du jour de la semaine.

La mécanique complexe de cette pièce donne également une lecture astronomique du temps. Cette dernière est un hommage à Johannes Kepler (1571-1630), l’un des fondateurs de l’astronomie moderne pour avoir découvert les lois du mouvement des planètes, en parfait accord avec les hypothèses héliocentriques de Copernic. Les premières fonctions astronomiques prennent ainsi place sur ce même cadran de couleur champagne opalin, à commencer par l’équation du temps positionnée à 10h30. Comme la course de la Terre autour du Soleil décrit une trajectoire non pas circulaire mais elliptique et comme l’axe de la Terre est incliné à 24° par rapport au plan de son orbite, la durée entre deux passages du Soleil au zénith n’est pas la même tout au long de l’année. Cette différence entre le jour solaire (vrai) et le jour civil (moyen) de 24 heures, va de -16 à +14 minutes selon les époques de l’année pour ne coïncider que quatre fois par an. Appelée équation du temps, ou correction du temps en langage astronomique, ce différentiel est affiché par aiguille. Au bas du cadran, on découvre encore les heures de lever et de coucher du soleil, réglées selon une ville de référence.

Une montre astronomique telle que le conçoivent les horlogers de Vacheron Constantin n’en serait pas une sans l’indication du temps sidéral. Cet affichage prend place au dos de la montre via un disque rotatif représentant la voûte céleste avec ses constellations observables depuis l’hémisphère nord. En prenant comme point de référence une étoile fixe de la voûte céleste, le temps que met la Terre à effectuer un tour complet de 360°, ou jour sidéral, est d’exactement de 23 heures, 56 minutes et 4 secondes. Comme la Terre effectue à la fois une rotation sur elle-même et une révolution autour du soleil, il lui faut en effet environ quatre minutes de plus qu’un jour civil pour retrouver son point d’origine par rapport à une étoile donnée. Sur cette pièce, le disque « céleste » effectue ainsi une rotation complète selon le temps sidéral avec affichage de l’heure sur la périphérie, en vis-à-vis de la date à trouver sur le pourtour du disque mobile. On retrouve cette même date du jour sur le rehaut extérieur fixe, gradué de 5 en 5, pointée par la grande aiguille centrale. Celle-ci sert également à indiquer le signe du zodiaque, la saison et les quatre dates correspondant aux solstices et aux équinoxes. La petite aiguille centrale renseigne enfin sur l’âge de la lune, soit le nombre de jours écoulés depuis la dernière pleine lune.

Avec ses 839 composants formant un calibre de 33,90 mm de diamètre pour 12,15 mm d’épaisseur, ce mouvement à 58 heures de réserve de marche représente une prouesse technique d’autant plus rare qu’il affiche l’ensemble de ses fonctions avec une lisibilité parfaite sur les deux faces. Cadencé à 18'000 alternances/heure (2,5 Hz), il prend place dans un boîtier en or rose 750/1000 5N de 47 mm de diamètre, dont les caractéristiques ont été spécifiquement étudiées pour offrir la meilleure qualité sonore à la répétition minutes.

 

"Le Temps Céleste"

Le département Les Cabinotiers dévoile chaque année un assortiment de pièces en exemplaire unique rattaché à une thématique chère à Vacheron Constantin. L’année 2021 se consacre au Temps Céleste, avec des garde-temps faisant référence aux origines astronomiques de la mesure du temps et dont fait partie cette dernière création.

Dès l’aube des civilisations, le cycle des jours et des saisons, l’évolution des constellations dans le ciel nocturne, les phase de la lune, les éclipses ont exercé une fascination quasi mystique. Avides de percer les mystères de l’univers, les premiers hommes ont d’abord trouvé dans les récits mythologiques une cosmogonie où la légende le dispute à la poésie. Très tôt, les premiers esprits scientifiques ont tenté de déchiffrer les rythmes de la Nature et de les organiser selon des schémas prévisibles.

De ces calculs, et avec l’apparition de l’écriture, sont nés les premiers calendriers, avant que le système sexagésimal des Babyloniens ne donne un sens au découpage physique du temps en unités d’angle. L’horlogerie traditionnelle est l’héritière directe de cette approche rigoureuse et scientifique qui s’exprime aujourd’hui sur les montres avec des représentations du calendrier, de la voute céleste, des phases de lune ou encore des marées et des saisons, voire encore du temps civil, solaire et sidéral avec leur différentiel. Ces véritables instruments d’observation, Vacheron Constantin a toutefois voulu leur donner tout le charme des mythes fondateurs grâce à la subtilité des métiers d’art, à l’œuvre dans le guillochage et la gravure de motifs symboliques ou dans le scintillement « stellaire » des pierres serties. Ce nouvel assortiment Les Cabinotiers est l’expression d’un savoir-faire d’exception dans les montres astronomiques au service de la poésie du temps.


Vacheron Constantin et les montres astronomiques

Les montres astronomiques jouissent d’une longue et riche tradition au sein de la Maison. Les archives de la Manufacture font ainsi état d’un premier quantième perpétuel avec phases de lune en 1884, intégré dans une montre de poche double face en or jaune, appartenant aujourd’hui à la collection privée de la Maison. C’est le début d’une « épopée » mécanique qui va singulièrement prendre consistance au tournant du siècle. Dès 1900 en effet, la Maison se dote d’un atelier exclusivement dédié à l’assemblage des montres à complications intégrant souvent des fonctions astronomiques. Les commandes affluent pour des montres compliquées, voire très compliquées. Le quantième perpétuel, notamment, se conjugue alors avec d’autres prouesses techniques comme dans une montre de poche de 1905 intégrant répétition minutes, chronographe à rattrapante et quantième perpétuel avec phases et âge de la lune.

Livrée en 1929, la montre de poche du Roi Fouad 1er d’Egypte avec chronographe, quantième perpétuel, grande et petite sonnerie et répétition minutes est caractéristique de cet âge d’or. Ce savoir-faire horloger d’exception, transposé plus tard dans les montres de poignet, va trouver une expression parmi les plus abouties avec la Tour de l’Île et ses 16 complications horlogères et astronomiques réalisée en 2005 pour les 250 ans de la Maison. On y découvre notamment une représentation de la voûte céleste, complication dont Vacheron Constantin s’est fait une spécialité. La Référence 57260, qui compte 57 complications, présente également une voûte céleste qui s’accompagne, notamment, du temps sidéral et d’un calendrier hébraïque séculaire. En 2017 Vacheron Constantin innovait encore avec le calibre 3600 qui affiche les temps civil, solaire et sidéral, ce dernier étant synchronisé avec la représentation mobile des constellations.


Les Cabinotiers : des créations à exemplaires uniques

Dans l’univers Vacheron Constantin, Les Cabinotiers représentent un département à part entière dédié à la personnalisation des pièces à grandes complications et aux créations à exemplaires uniques. Cette tradition remonte au XVIIIe siècle, époque où l’on appelait « cabinotiers » les maîtres horlogers qui exerçaient au sein d’ateliers baignés de lumière, dits « cabinets », situés aux deniers étages des édifices genevois. Entre les mains de ces artisans érudits, ouverts aux idées nouvelles du Siècle des Lumières, naissaient des garde-temps exceptionnels, inspirés d’astronomie, de génie mécanique et des arts. Ce savoir-faire, qui constitue la grande tradition horlogère genevoise, coule pour ainsi dire dans les veines de Vacheron Constantin depuis 1755.

--------------------------------------------------------------------------------------------

Résumé

Astronomie et mythologie sont réunies au sein de la montre Vacheron Constantin Les Cabinotiers Grande Complication – Bacchus. Cette union des sciences et des arts trouve un champ d’expression original avec cette pièce métiers d’art à très grande complication. Les références mythologiques renvoient à Bacchus, dieu de la vigne et du vin, symbolisé par l’ornementation du boîtier au motif viticole. Les maîtres graveur et sertisseur de la maison ont travaillé de concert pour la réalisation, sur la carrure de la montre, d’un feuillage de vigne sculpté en bas-relief, agrémenté de grappes raisin serties de rubis. Chef d’œuvre des arts appliqués, cette pièce est doublement remarquable en raison de son mouvement, le calibre 2755 GC16 offrant 16 complications, l’un des plus complexes réalisés par la Manufacture. Montre à tourbillon et à sonnerie, avec un mécanisme de répétition minutes, Les Cabinotiers Grande Complication – Bacchus réunit sur son affichage double face l’essentiel des fonctions calendaires et astronomiques, en hommage à Johannes Kepler l’un des fondateurs de l’astronomie moderne. Au calendrier perpétuel avec indication de l’équation du temps et des heures de lever et de coucher du soleil sur le recto répondent l’affichage du temps sidéral avec carte rotative céleste des constellations, âge de la lune et indications du quantième, des saisons et des signes du zodiaque sur le verso. Avec ce garde-temps, Vacheron Constantin perpétue la grande tradition horlogère des montres de poche aussi complexes mécaniquement que richement ornées.

--------------------------------------------------------------------------------------------

Fiche Technique

Référence 9700C/000R-B755

Calibre 2755 GC16
Développé et manufacturé par Vacheron Constantin
Mécanique à remontage manuel
33.90 mm de diamètre, 12.15 mm d’épaisseur
Environ 58 heures de réserve de marche
2.5 Hz (18’000 alternances/heure)
836 composants
42 rubis
Garde-temps certifié du Poinçon de Genève

Indications

Face : Heures, minutes, petite seconde à 6 heures sur la cage du tourbillon on - Répétition Minutes – Tourbillon – Quantième Perpétuel (date, jour de la semaine, mois, année bissextile) – Heures du lever du soleil – Heures du coucher du soleil – Indication du couple de sonnerie
Dos : Carte céleste - Age and phases de la lune - Heures et minutes sidérales - Saisons, signes du zodiaque

Réglages
Réglage heures et minutes : tige de remontoir (2 positions)
Réglage de la lune : par 1 correcteur logé dans le boîtier
Réglage du quantième perpétuel : par 2 correcteurs logés dans le boîtier Réglage du disque sidéral : par couronne et poussoir verrouillable

Boîte
Or rose 750/1000 5N avec lunette et dos du boitier gravée main d’un motif « feuille de vigne », tranche du boitier gravée main d’un motif « feuille de vigne » et sertie main de 113 rubis pour un poids total approximatif 1.84 cts représentant des grappes de raisin
47 mm de diamètre, 19.10 mm d’épaisseur

Cadrans (face & dos)
Cadrans opalin couleur champagne
Index appliques en or rose 750/1000 5N
Aiguilles en or rose 750/1000 5N

Bracelet
Cuir d’alligator Mississippiensis marron, cousu main, finition sellier, grandes écailles carrées

Boucle
Boucle ardillon et boucle déployante en or rose 750/1000 5N gravées d’un motif ornemental
Demi-croix de Malte

Ecrin
Ecrin Prestige Les Cabinotiers

Accessoire
Livré avec un crayon correcteur et une loupe
Boite avec système de remontoir


Pièce à exemplaire unique
Gravures « Les Cabinotiers », « Pièce unique », blason « AC » au dos de la montre