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Septembre
2021
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13:51
Europe/Amsterdam

Haute Horlogerie : Chronographes et précision

• Inventé au début du 19e siècle, le chronographe s’est par la suite enrichi d’une fonction rattrapante, version noble de la mesure des temps courts.
• Chez Vacheron Constantin, la mesure des temps courts occupe une place privilégiée et ce, depuis 1874, avec une montre savonnette chronographe avec compteur des minutes
• Les collections courantes de la Manufacture intègrent des mouvements chronographes ou chronographes à rattrapante, parfois combinés avec d’autres grandes complications.


Genève, septembre 2021 - La mesure des temps courts, assurée par la fonction chronographique des montres, est une complication horlogère parmi les plus exigeantes à réaliser en raison de la précision et de la fiabilité indispensables de ces mécanismes. Apparu pour la première fois au début du 19e siècle sous l’appellation d’un « compteur de tierces », le chronographe a connu de nombreuses innovations dont la fonction rattrapante en 1838 permettant le calcul de temps intermédiaires. Vacheron Constantin a pleinement participé à cette évolution avec un premier chronographe répertorié en 1874. Depuis, la Maison s’est distinguée autant par ses chronographes que par ses montres à grandes complications intégrants cette fonction intimement liée à l’esprit pionnier de l’horlogerie.


La fonction chronographe touche à l’essence même de la haute horlogerie. Ces montres ayant pour fonction de mesurer les temps courts, il est en effet question d’une précision irréprochable, d’une fiabilité à toute épreuve et de résistance dans des environnements souvent hostiles. Autant de qualités que les chronographes ont progressivement acquises et améliorées, devenues les caractéristiques indispensables des montres-instruments dont Vacheron Constantin s’est fait une spécialité. 
Au niveau technique, les chronographes demandent une grande maîtrise dans la gestion de l’énergie et dans l’agencement d’un mécanisme devant être aussi fluide dans son déroulement que rigoureux dans son fonctionnement. Ils ont d’ailleurs connu des itérations décisives, à mesure que le calcul du temps est devenu une composante cruciale, voire même vitale dans le contexte, notamment, d’exploits sportifs ou de découvertes scientifiques.


Le chronographe, une invention du début du 19ème siècle
La naissance et l’évolution qu’a connu la mesure du temps ne saurait se comprendre sans les études astronomiques qui les ont précédées. Il en va de même avec le chronographe, une des inventions les plus récentes de l’horlogerie. C’est au savant parisien Louis Moinet que l’on doit le « compteur de tierces » en 1816. Cet instrument, développé à des fins d’observations astronomiques, redécouvert lors d’une vente aux enchères en 2013, est aujourd’hui considéré comme le premier chronographe de l’histoire. Battant au rythme extraordinaire de 216'000 alternances/heures (30 Hz), ce compteur de poche affiche le 1/60e de seconde par une aiguille centrale, les secondes et les minutes sur deux cadrans séparés ainsi que les heures sur un cadran 24 heures. En 1821, les travaux du Français Nicolas Rieussec, horloger du roi Louis XVIII, aboutissent à un appareil capable de mesurer les temps de parcourt lors des concours hippiques. Précis au 1/5 de seconde, il dépose à la demande une goutte d’encre en début et en fin de mesure sur un cadran rotatif en émail, logé dans un boîtier en bois. Depuis, les progrès et innovations apportés au chronographe n’ont jamais cessé, tant en termes de miniaturisation que de chronométrie. En 1822 déjà, il devient compteur de poche et se dote dès le milieu du siècle de ses trois fonctions démarrage / stop / mise à zéro.

L’invention du chronographe à rattrapante permettant la mesure de temps intermédiaires date de 1831, lorsque l’Autrichien Joseph-Thaddeus Winnerl présente un premier système à aiguille monorattapante doté d’une seule trotteuse centrale pouvant être immobilisée pour rattraper instantanément le temps écoulé une fois remise en marche. Ce mécanisme est amélioré dès 1838 avec l’introduction d’une deuxième aiguille. Il faudra ensuite attendre les années 1910 pour voir apparaître les premiers chronographes en montres de poignet. Comme ceux de poche, ils sont d’abord équipés d’un seul poussoir pour les trois fonctions, généralement logé dans la couronne. Un deuxième poussoir pour la mise à zéro commence à se généraliser en 1934. A peu près à la même époque, les premiers mécanismes à rattrapante sont proposés à une clientèle de plus en plus férue d’aventure, de vitesse et de compétitions sportives. En parallèle, les recherches sur les hautes fréquences se poursuivent, permettant aux chronographes mécaniques des mesures au 10e, puis au 100e, voire même, au 1000e de seconde, consacrant une complication incontournable dans l’univers horloger.


Une mécanique complexe
L’invention du chronographe doit beaucoup aux développements techniques antérieurs à sa réalisation. A commencer par le mécanisme de seconde morte mis au point dans les années 1750 et très bien mis en lumière dans cette montre de poche à seconde morte indépendante et répétition à quarts, la toute première du genre conservée par la Maison et datant de 1819. Cette première interprétation d’une montre dotée d’un mécanisme permettant de stopper et relancer la trotteuse sans interférer avec les indications horaires préfigure les réalisations à venir au sein d’une manufacture qui va se forger une réputation dans la réalisation de chronographes aussi fiables que précis.

Sur une montre mécanique, le nombre de sauts effectués par l’aiguille des secondes pour parcourir une rotation complète en une minute dépend de la vitesse d’oscillation de son balancier-spiral. Ainsi, un garde-temps battant à 18'000 alternances/heure voit sa trotteuse avancer au rythme de 5 « pas » par seconde. Pour obtenir un saut par seconde, de manière à pouvoir les compter avec précision, il convient donc de stocker ces impulsions grâce à une mécanisme libérant cette force d’un seul coup, mécanisme appelé « seconde morte ». En le rendant indépendant grâce à un train de rouage supplémentaire, les horlogers mettent au point ce qui est considéré comme l’ancêtre du chronographe puisqu’il est désormais possible de stopper et relancer l’aiguille des secondes sans influer sur la marche de celles des heures et des minutes. L’apparition d’une aiguille des secondes dédiée, de compteurs des minutes, voire des heures, et enfin d’un, puis de deux poussoirs sur les montres-bracelets, donnent au chronographe son apparence telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Sur le plan technique, les mécanismes de chronographe répondent à deux types de construction. Le premier, plus noble mais plus complexe, consiste à intégrer cette fonction dans la conception même du calibre horloger alors que le second revient à ajouter un module ou planche à un mouvement de base existant. Si ces architectures varient au niveau de la construction, le principe de fonctionnement reste toutefois le même. Un système de poussoirs actionnant une roue de commande gère un embrayage qui connecte ou déconnecte le chronographe au train de rouage du mouvement. L’embrayage peut être soit horizontal, soit vertical. Le système de commande est généralement de deux natures : à came dans les constructions les plus courantes ou à roue à colonnes pour les mécanismes plus sophistiqués. La remise à zéro se fait finalement par l’entremise de marteaux agissant sur les axes des aiguilles du chronographe.

Les chronographes à rattrapante se distinguent par deux trotteuses centrales. Au démarrage de la mesure, elles évoluent de manière parfaitement synchronisée jusqu’à ce qu’une première pression sur le poussoir de rattrapante stoppe l’aiguille éponyme pour le calcul d’un temps intermédiaire. Une seconde pression donnera l’impulsion nécessaire à cette seconde aiguille pour rattraper la première qui, elle, a poursuivi sa course. L’opération peut être répétée autant de fois que nécessaire, tandis que l’arrêt de la rattrapante puis de la première aiguille donnera deux temps définitifs. Au niveau mécanique, cette fonction est une complication horlogère nettement plus complexe que le chronographe simple. Avec l’aiguille de rattrapante, il est en effet doté d'un deuxième système de débrayage muni de pinces pour mettre en contact ou désolidariser le mobile de chronographe et le mobile de rattrapante. C’est par l’intermédiaire d’un ressort armé par le chronographe que l’aiguille rattrapante vient se repositionner.


Deux siècles de chronographe chez Vacheron Constantin
Vacheron Constantin a pleinement participé à ces développements depuis ses origines en 1755. En tant que Maison horlogère reconnue pour la qualité de sa chronométrie, elle a fait de ses montres des créations reconnues pour leur fonctionnalité irréprochable et leurs mouvements à complications. Parmi elles, la mesure des temps courts occupe une place privilégiée et ce, dès les premiers développements en la matière, et toujours avec cette élégance propre à Vacheron Constantin, comme le montre cette montre savonnette de 1874, le plus ancien chronographe avec compteur des minutes de ses collections.

Au tournant du siècle, Vacheron Constantin entame la reconversion de ses modèles en montres-bracelets. Le plus ancien chronographe de poignet connu de sa production, un modèle en or monopoussoir avec compteur des minutes, date ainsi de 1917. Depuis, la renommée de la Maison dans la chronométrie ne se dément pas avec l’avènement des garde-temps « miniatures », dont le côté pratique et fonctionnel ouvre la voie aux montres-instruments de la première moitié du 20è siècle. Vacheron Constantin ne déroge pas à cette évolution avec ses chronographes monopoussoirs des années 1930 et 1940, prisés pour leur fiabilité dans des boîtiers robustes en acier étampé qui sont toujours en production dans les années 1970. Les recherches stylistiques n’en restent pas moins une préoccupation importante de la Maison qui présente son premier chronographe étanche et antimagnétique appelé Cornes de Vache en 1955.

Sur le plan technique, la réputation de Vacheron Constantin est d’ores et déjà acquise auprès des collectionneurs. Ses calibres 1141 et 1142 font partie des mouvements chronographe à remontage manuel incontournable. Ce même mouvement 1141 à roue à colonne et embrayage latéral a également équipé les chronographes des collections Malte, Patrimony et Traditionnelle de la Maison pour être aujourd’hui encore proposé en version quantième perpétuel dans la collection Traditionnelle. En 2015, Vacheron Constantin présente l’Overseas chronographe équipée du mouvement manufacture automatique 5200 estampillé Poinçon de Genève, fruit de cinq ans de recherche et développement. C’est dans une édition limitée à 150 exemplaires que ce chronographe revient en 2021 : la pièce Overseas Chronographe Everest est proposée dans un boitier en titane qui accueille le calibre 5200 traité NAC avec une masse oscillante gravée avec l’Everest.
 

Chronographe à rattrapante
Actrice dans le domaine des montres à chronographe, la Maison Vacheron Constantin l’est également dans les mécanismes à rattrapante. On en trouve ainsi trace dans ses registres au 19ème siècle déjà, comme l’atteste une commande de 1889 pour un chronographe à rattrapante, parti à Buenos Aires chez un féru de courses de chevaux qui avait expressément demandé que le dos du boîtier en argent oxydé soit orné d’un jockey émaillé. A l’époque, le nom de Vacheron Constantin est déjà largement connu au-delà des frontières helvétiques, et associé à des produits d’un grand savoir-faire et de finitions exemplaires. Aux Etats-Unis notamment, John Magnin, représentant officiel de la Maison en Amérique du Nord, ouvre un établissement en 1831. Dès lors, les mécanismes de la Manufacture conquièrent le cœur des Américains, parmi lesquels artistes, financiers etc. L’un d’eux, l’industriel John Davison Rockefeller acquièrent en 1904 trois montres de poche Vacheron Constantin à complication, toutes équipées d’un chronographe dont deux à rattrapante en or, l’un étant en outre complété par une répétition à minutes.

Cette expertise dans les montres compliquées et ultra-compliquées est telle que dès le début du siècle dernier, la Manufacture est volontiers sollicitée pour la réalisation de pièces d’exception. Or les montres à grande complication se doivent d’intégrer un mécanisme de calcul des temps courts, qui plus est dans sa version noble de chronographe à rattrapante. C’est notamment le cas du garde-temps offert à sa majesté Fouad 1er en 1929 par la communauté d’expatriés suisses d’Egypte, une prouesse technique tout comme le sera celle créée 17 ans plus tard par Vacheron Constantin pour son fil le roi Farouk, combinant 14 complications dont un chronographe à rattrapante.

La montre Référence 57260, réalisée pour le 260e anniversaire de la Maison en 2015, est l’aboutissement ultime de cette démarche. Parmi ses 57 complication, on recense notamment un chronographe à rattrapante à double affichage rétrograde, une première dans l’univers horloger, visuellement fascinante avec deux trotteuses évoluant sur des compteurs séparés. 

L’expertise de Vacheron Constantin dans les montres à complication ne se limite toutefois pas à la création de pièces uniques. L’intégration de mouvements chronographes à rattrapante, un mécanisme de haute facture, est également à observer dans les collections courantes de la Manufacture. C’est notamment le cas avec le Calibre 3500, un chef d’œuvre de réalisation technique qui anime pour la première fois un modèle de la collection Harmony lancée en 2015 à l’occasion du 260e anniversaire de la Maison. On retrouve ce même Calibre 3500 dans la Traditionnelle chronographe à rattrapante ultra-plate présentée en 2021. Sa conception particulière avec une masse oscillante périphérique montée sur roulement à billes fait de ce mouvement automatique ultra-plat l’un des plus fins pour ce type de complication (5,20 mm), permettant à la montre d’afficher une épaisseur de 10,72 mm seulement. Conçu dans la grande tradition horlogère avec ses pinces et ses deux roues à colonnes, ce mouvement n’en a pas moins bénéficié des derniers développements techniques de la Manufacture, notamment pour un démarrage fluide de chronographe et une lecture des temps courts par aiguille trainante des minutes. L’univers horloger selon Vacheron Constantin est un monde qui se nourrit de recherche et d’innovation.

Ce savoir-faire unique s’illustre également à travers la pièce unique Les Cabinotiers Grande complication chronographe à rattrapante – Tempo présentée en 2020 qui combine le chronographe à rattrapante avec d’autres grandes complications telles qu’un quantième perpétuel, plusieurs fonctions astronomiques, un tourbillon et une répétition minutes. Montre-bracelet la plus compliquée jamais réalisée par Vacheron Constantin disposant de deux faces, elle est un véritable tour de force mécanique orchestré par un calibre exceptionnel qui compte 24 complications et 1163 composants.
 

Vacheron Constantin et les commandes de renom
Les carnets de commandes de Vacheron Constantin entre 1900 et 1950 reflètent clairement la montée en puissance de l’économie américaine et de ses chevaliers d’industrie, à l’instar de John Davison Rockefeller, toujours en quête d’objets de prestige européens parmi lesquels les montres occupent une place de choix. Mais ils reflètent également l’engouement d’une certains aristocratie intellectuelle internationale pour des garde-temps porteurs de savoir-faire et de tradition. L’une de ces personnes de passage en Suisse profite de la proximité des manufactures horlogères pour s’enquérir de ces montres qui alimentent la quête incessante du collectionneur : en 1928, Henry Graves acquiert un chronomètre à tourbillon Vacheron Constantin ayant décroché le premier prix d’un concours de l’Observatoire de Genève. Ce fut également le cas, quelques années plus tôt, en 1922, du Britannique Edgar Wallace.

Richard Horacio Edgar Freeman, né en 1875, fait partie de ces personnalités de la Grande Epoque, géniaux touche-à-tout qui savaient toujours charmer pour mieux rebondir. Tour à tour, journaliste, grand reporter, écrivain, scénariste et réalisateur, il est probablement l’un des auteurs anglo-saxons parmi les plus prolifiques avec plus de 170 ouvrages à son actif, écrits en moins de trente ans sous le pseudonyme Edgar Wallace. C’est à Hollywood qu’il termine sa carrière, devenu célèbre pour son adaptation au cinéma du Chien de Baskerville de Conan Doyle et pour sa participation au scénario de King Kong. En résidence pour l’hiver 1922 à l’Hôtel Caux-Palace sur les hauteurs de Montreux en Suisse, Edgard Wallace se fait présenter par le directeur une série de montres Vacheron Constantin. En connaisseur, son choix porte sur une montre bassine polie en or 18 carats, un chronographe compteur à rattrapante.
 

Sélection de montres

1 - Montre de poche en or rouge répétition à quarts et seconde morte indépendante (ref. Inv. 12085) – 1819 
Dès le début du 19e siècle, la Manufacture conçoit ses premières montres de poche dotées d’une seconde morte indépendante, à l’image de ce modèle de 1819 en outre doté d’une répétition à quarts. Signée Vacheron Chossat & Co sur son cadran en émail, cette pièce est dotée d’un mécanisme permettant d’arrêter et de relancer la trotteuse centrale sans interférer avec l’écoulement des minutes et des heures affichées par aiguilles serpentines. Ce type de pièces est considéré comme l’ancêtre du chronographe.

2 - Montre de poche bicolore argent-or rouge chronographe rattrapante (ref. Inv. 11092) – 1889
Les chronographes de poche monopoussoirs simple ou à totalisateur 30 minutes, les plus sophistiqués avec rattrapante, évaluent le cinquième ou le dixième de seconde, parfois le centième pour répondre aux attentes des éleveurs de chevaux et de certains industriels. Au 19e siècle, un client argentin amateur de sport hippique passe commande de ce chronographe à rattrapante avec petite seconde dont le fond personnalisé arbore un jockey en émail. Il s’agit du plus ancien modèle bicolore de la collection privée de Vacheron Constantin.

3 - Montre de poche savonnette en or jaune 18 carats chronomètre, chronographe rattrapante (ref. Inv. 11528) - 1913
Les progrès réalisés en astronomie ou en médecine, l’évolution de la vie courante en parallèle au développement des sports et des transports ont accompagné si ce n’est commandé les perfectionnements de l’horlogerie, dont le besoin de précision des instruments de mesure du temps. Vacheron Constantin y répond, avec notamment cette montre de poche savonnette chronographe à rattrapante avec totalisateur 30 minutes et petite seconde. Certifiée chronomètre, elle obtient un Bulletin de 1ère classe aux Observatoires de Genève et Teddington et le IIIe Prix au Concours de l’Observatoire de Genève, comme l’indique la gravure au dos de la montre. Produite en 1913, cette pièce est vendue au Maharajah de Patiala en 1921.

4 - Montre Harmony en platine 950 chronographe rattrapante, édition 260e anniversaire (Ref. 5400S/000P-B057) – 2016
Pour célébrer son 260e anniversaire, Vacheron Constantin lance en 2015 une collection baptisée Harmony. De forme coussin, ses modèles sont inspirés de l’un des premiers chronographes en montre-bracelet de la Maison datant de 1928. Pièce phare de la nouvelle gamme, le Chronographe Grande Complication Ultra-plat Calibre 3500 se distingue par la finesse de son mouvement automatique d’une hauteur d’à peine 5,20mm, fruit de sept ans de recherche et développement. Logé dans un boîtier en platine 950, il anime un chronographe à rattrapante avec compteur 60 minutes, complété par l’affichage de la petite seconde et de la réserve de marche de 51 heures. D’architecture classique, le Calibre 3500 bénéficie des dernières avancées techniques de la Manufacture.