30
Mars
2022
|
08:30
Europe/Amsterdam

« Les Royaumes Aquatiques® » Les Cabinotiers Répétition minutes tourbillon – Flying Dutchman

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  • Un nouvel assortiment thématique du département Les Cabinotiers, hommage au monde de la mer et à la mythologie qui l’accompagne.
  • Une pièce Les Cabinotiers à exemplaire unique qui évoque la légende du Hollandais volant.
  • Un cadran réalisé selon une technique rare alliant peinture émail miniature et émail grisaille, offrant une vision fantomatique du vaisseau dans une mer déchaînée.
  • Le Calibre 2755 TMR, développé et manufacturé par Vacheron Constantin, doté d’un tourbillon et d’un mécanisme de répétition minutes.

Genève, 30 mars 2022 – Le Hollandais volant et son vaisseau fantôme ont inspiré cette montre à exemplaire unique Les Cabinotiers à répétition minutes et tourbillon. Interprété sur un cadran en peinture émail miniature et émail grisaille, le navire fait voile au cœur de la tempête sur des flots déchaînés striés d’éclairs. Le Calibre manufacture 2755 TMR, développé et manufacturé par la Maison, est régulé par un tourbillon 1 minute et doté d’un mécanisme de répétition minutes.

La montre Les Cabinotiers Répétition minutes tourbillon – Flying Dutchman tire son inspiration de cette légende des mers dont les origines remontent au 17e siècle. Depuis, les marins n’ont cessé de colporter la fable de ce capitaine maudit qui hante les flots avec son équipage, funeste présage pour quiconque apercevrait son étrave dans la brume. Dans l’opéra de Wagner, la « complainte du Hollandais » fait apparaître un homme terrassé par son destin : « Le salut que je recherche à terre, jamais je ne le trouverai, chante-t-il. A vous, vagues des océans du monde, je resterai fidèle ». Est-ce bien ce Hollandais condamné à errer sans fin pour avoir blasphémé Dieu que l’on devine sur le pont du navire figurant sur cette montre Les Cabinotiers ? D’un réalisme saisissant, le cadran de cette pièce à exemplaire unique offre une vision spectrale du vaisseau fantôme, fendant les flots au cœur de la tempête. Mer déchaînée et flots menaçants, éclairs striant dans un ciel de pleine lune, le décor est planté pour faire de ce navire une vision dramatique. Comme si la répétition minutes de cette montre avait été mise au point pour sonner le glas de tout navigateur croisant sa route, afin de l’entraîner dans le tourbillon mécanique des profondeurs marines.
 

Toute la créativité des métiers d’art

Chef-d’œuvre d’artisanat d’art, le cadran est un véritable spectacle. Le maître artisan de Vacheron Constantin a eu recours à une technique rarement utilisée qui conjugue peinture émail miniature et émail grisaille. Le premier travail renvoie aux grandes heures de la peinture sur émail en miniature qui a fait la réputation de Genève dès le 17e siècle. Cette technique consiste à peindre sur une couche d’émail blanc opaque, appliquée sur un fond en or, des couleurs à base d’oxydes métalliques réduites en poudre auxquelles on ajoute un liant à base d’huile. Les couleurs s’appliquent au pinceau d’une extrême finesse comme de la gouache sur une toile, fixées à chaque phase par un passage au four qui demande une maîtrise parfaite des températures et temps de cuisson. Sur cette pièce représentant Le Hollandais volant, il a fallu « poser » avec la plus grande minutie le décor de la mer déchaînée sous un ciel de plomb semé d’éclairs, laissant dans l’ombre l’espace dévolu au vaisseau. Une dizaine de passages au four ont été nécessaires pour réaliser cette peinture marine. L’étape se termine par l’application d’une couche de fondant (émail transparent), suivie d’un lapidage à l’aide de pierres à grain très fin pour obtenir une surface unie et polie. Un feu de glaçage en guise de protection et de brillance conclut le travail, donnant par ailleurs cet effet bombé de l’émail. A ce stade, une pièce peinte en émail miniature est considérée comme terminée.

Pour la montre Les Cabinotiers Répétition minutes tourbillon – Flying Dutchman, ce n’est toutefois qu’une ébauche devant recevoir le fameux vaisseau fantôme. Pour en reproduire l’aspect fantasmagorique, l’artisan a opté pour l’émail grisaille, de manière à faire ressortir sa silhouette dans un jeux d’ombres et de lumière. Cette technique consiste à appliquer successivement de fines couches d’émail blanc ou blanc de Limoges, à chaque fois cuites au four, qui accentuent le trait à mesure qu’on les superpose. Il s’agit là également de faire preuve d’une grande maîtrise dans la gestion des températures et des temps de cuisson, en sachant que cet émail blanc fond à une température d’environ 40° plus basse que les émaux de la peinture miniature sous-jacente, ce qui leur évite de bouger, et qu’il ne faut guère plus de quelques secondes pour le fixer. Cette seconde étape dans la réalisation du cadran, qui demande elle aussi une dizaine de passages au four, est d’autant plus délicate qu’elle s’opère sur la base d’une peinture terminée. Toute fausse manipulation risquerait d’anéantir les deux mois de travail consacrés à ce chef-d’œuvre horloger, expression rare de l’immense maîtrise des métiers d’art.

Un mouvement manufacture à grande complication, Calibre 2755 TMR

Le Calibre 2755 TMR à répétition minutes et tourbillon comptant 471 composants anime cette montre à exemplaire unique Les Cabinotiers. Dérivée du calibre 2755, signature de Vacheron Constantin réservée aux modèles à grande complication, cette version à remontage manuel est dotée d’un tourbillon 1 minute, cadencé à 18'000 alternances par heure (2,5 Hz) pour une réserve de marche de 58 heures affichée au dos. Une répétition minutes complète ce dispositif permettant de sonner l’heure à la demande. Pour réaliser ce mécanisme de sonnerie particulièrement complexe, commandé par un verrou d’armage logé sur la lunette, les ingénieurs et maîtres horlogers de Vacheron Constantin se sont inspirés des travaux effectués sur la montre anniversaire La Tour de l’île de 2005, et notamment de son régulateur de sonnerie. Ce système permet de rythmer parfaitement la durée des séquences musicales afin d’obtenir une sonorité distincte et harmonieuse des notes jouées pour les heures, les quarts et les minutes, par la frappe des marteaux sur les deux timbres circulaires. C’est donc un régulateur à force centripète qui équipe cette pièce, avec comme caractéristique d’être parfaitement silencieux, sans usure du mécanisme.

Le Calibre 2755 TMR offre des finitions de haute horlogerie avec un travail minutieux d’anglage main des ponts décorés Côtes de Genève, de perlage de la platine et de berçage des barrettes de la cage de tourbillon. Le fait que chaque pièce constitutive du mouvement soit terminée et décorée à la main quel que soit son emplacement, même invisible, relève de cette même minutie que l’on découvre sur le cadran et qui participe à la recherche esthétique propre à Vacheron Constantin où la beauté et l’harmonie de l’ensemble naît de l’attention portée au plus infime détail. Le Calibre 2755 TMR prend place dans un boîtier en or blanc 750/1000 de 45 mm de diamètre pour une hauteur de 13,52 mm porté sur un bracelet en cuir d’alligator bleu foncé munie d’une boucle déployante en or blanc.

« Les Royaume Aquatiques® »

« Les Royaumes Aquatiques® » évoquent le monde merveilleux de la mer et la mythologie qui l’accompagne. De tous temps, les civilisations ont vénéré les éléments qui composent l’univers, dont l’eau personnifiée par les dieux de la mer et des océans. A cette évocation, Poséidon, frère de Zeus et souverain des mers, s’impose avec son trident comme le symbole de cette nature indomptable. Il n’est toutefois pas le seul à régner sur les flots tumultueux. Dans le même esprit, l’océan se peuple de créatures mystérieuses, Néréides, Naïades ou Sirènes, tantôt nymphes, tantôt créatures effrayantes qui apparaissent aux marins, toujours prompts à colporter les légendes des mers. Celle du Hollandais volant, célébré par Wagner, renvoie à l’époque de la conquête des océans, de la flibuste et des hauts faits de Barbe Noire.

Avec l’exploration scientifique, le mystère des mers n’a pas disparu pour autant. Le plancher océanique reste encore pratiquement inexploré et très peu cartographié. Les plongées dans les abysses marins ont quant à elles révélé des espèces inconnues, qui alimentent des mythes comme celui de calmar colossal tapi au fond des mers. Les océans, qui couvrent près des trois quarts de la surface terrestre, abritent la majorité des espèces vivantes et régulent le climat sur Terre à plus de 80%, restent ainsi un vaste espace qui n’a pas encore livré tous ses secrets. L’aspect énigmatique des sept mers et les fabuleuses créatures qui les peuplent alimentent une véritable fascination quelle que soit l’époque. Inspiration du poète, obsession de l’explorateur, chimère du fabuliste, bénédiction du naturaliste… la mer a également nourri la création chez Vacheron Constantin qui a fait cette année des « Royaumes Aquatiques®» son thème de prédilection pour ses pièces à exemplaires uniques Les Cabinotiers.

Vacheron Constantin et la mer

La faune et la flore marines ont été une source d’inspiration richement exploitée tout au long de l’histoire de Vacheron Constantin. Un univers indissociable de la navigation lacustre ou en haute en mer. Dès le milieu du 19e siècle apparaissent ainsi des pièces de commande décorées de peintures miniatures en émail ou de gravures qui marquent un attachement certain au monde des flots et à ses créatures naturelles ou légendaires. Paysages lacustres et barques à voiles latines, brigantins au mouillage, dauphins, dragons des mers ou sirènes figurent parmi les thèmes retenus pour ces montres de poche.

L’aspect technique a également fait l’objet de beaucoup d’attention. Réputé pour ses instruments de précision, Vacheron Constantin a en effet livré au début du 20e siècle des chronomètres de marine à plusieurs corps d’armée, en sachant que ces équipements étaient alors indispensables pour le calcul de la longitude en mer. Plus fantaisistes mais respirant toujours l’air du grand large, certains chronomètres de table réalisés vers les années 1940 par la Maison prennent la forme d’un gouvernail, tandis qu’un des modèles de la fameuse montre de poche « Bras en l’air » de 1937, affichant les heures et minutes à la demande, s’intitule « La Caravelle » avec son motif gravé et serti. Pour le lancement de la ligne Overseas en 1996, Vacheron Constantin s’est également laissé inspirer par le nom de cette nouvelle collection qui évoque l’esprit du voyage par-delà les océans. On trouve ainsi sur le fond du boîtier une minutieuse gravure de la caravelle qui conduisit le célèbre explorateur Amerigo Vespucci à la découverte du Nouveau Monde.

Avec sa collection Métiers d’art apparue au début des années 2000, Vacheron Constantin a redonné vie aux thèmes naturalistes liés à l’eau, à sa faune comme à sa flore, dans une approche célébrant les techniques décoratives. En 2011, la Manufacture présente ainsi la deuxième série de trois montres Métiers d’art – La Symbolique des Laques mettant à l’honneur l’univers aquatique grâce au Maki-e, ancienne technique traditionnelle japonaise qui consiste à saupoudrer de la poussière d’or ou d’argent sur de la laque encore humide, généralement noire, pour créer le motif. Ces montres mettent en scène la tortue, la grenouille et la carpe, incarnations de la longévité, de la chance et de la force dans la symbolique animalière d’Extrême-Orient. Un an plus tard, c’était au tour de la série Métiers d’art – Les Univers Infinis de reprendre la thématique de l’eau mais cette fois interprétée selon l’expression graphique de l’artiste hollandais Cornelis Escher. On trouve ainsi une Montre Poisson avec guillochage et émail cloisonné et une Montre Coquillage avec gravure et émail champlevé qui traduisent cette même sensibilité aux décors naturalistes, traités dans une approche résolument contemporaine.

Les Cabinotiers : des créations à exemplaires uniques

Dans l’univers Vacheron Constantin, Les Cabinotiers représentent un département à part entière dédié à la personnalisation des pièces à grandes complications et aux créations à exemplaires uniques. Cette tradition remonte au XVIIIe siècle, époque où l’on appelait « cabinotiers » les maîtres horlogers qui exerçaient au sein d’ateliers baignés de lumière, dits « cabinets », situés aux deniers étages des édifices genevois. Entre les mains de ces artisans érudits, ouverts aux idées nouvelles du Siècle des Lumières, naissaient des garde-temps exceptionnels, inspirés d’astronomie, de génie mécanique et des arts. Ce savoir-faire, qui constitue la grande tradition horlogère genevoise, coule pour ainsi dire dans les veines de Vacheron Constantin depuis 1755.

The Anatomy of Beauty®

Le garde-temps Les Cabinotiers Répétition minutes tourbillon – Flying Dutchman est une parfaite illustration de la thématique annuelle de Vacheron Constantin, « The Anatomy of Beauty®», qui consacre l’attention portée par la Maison à chaque détail. Une extraordinaire minutie qui s’exprime aussi bien dans les choix et parti-pris esthétiques des designers que dans le méticuleux travail de finition des artisans. Tous les composants d’une montre Vacheron Constantin bénéficient de cette attention particulière, même ceux qui demeurent invisibles une fois le mouvement assemblé. L’œil attentif notera le fin guillochage d’un cadran ou la minutie d’une minuterie sertie ; il devinera les contours d’une croix de Malte, emblème de la Maison, sur les maillons d’un bracelet ; il remarquera cette petite vis bleuie à la flamme servant d’indicateur des secondes sur une cage de tourbillon et le poli miroir d’un marteau de répétition minutes ; il appréciera le geste des artisans sur l’anglage d’une platine ou le berçage d’un pont ; il admirera enfin cette peinture en émail miniature figurant un vaisseau emporté par une mer déchaînée striée d’éclairs. Chez Vacheron Constantin, le souci du détail dessine une anatomie de la beauté sur laquelle rien n’est laissé au hasard.

 

Résumé

La montre à exemplaire unique Les Cabinotiers Répétition minutes tourbillon – Flying Dutchman, qui enrichit la thématique « Les Royaumes Aquatiques® » choisie en 2022 par Vacheron Constantin, rend hommage à la légende de ce capitaine maudit qui a entre autres inspiré un opéra à Wagner. On découvre ainsi le vaisseau fantôme du Hollandais volant en pleine tempête sur le cadran de la montre, un chef-d’œuvre réalisé selon une technique d’émaillage rare. Pour reproduire la mer en furie sous un ciel de pleine lune striée d’éclairs, le maître artisan a réalisé le décor en peinture miniature, dans la grande tradition des « émaux de Genève » des 17e et 18e siècles. L’apparition fantomatique du vaisseau vient s’ajouter dans un deuxième temps en émail grisaille dans un jeu d’ombres et de lumière qui traduit parfaitement l’univers fantasmagorique de la légende. Pour animer cette pièce, c’est le Calibre 2755 TMR à répétition minutes et tourbillon comptant 471 composants, développé et manufacturé par Vacheron Constantin, qui a été choisi. Dérivée du Calibre 2755, signature de Vacheron Constantin réservée aux modèles à grande complication, cette version à remontage manuel est dotée d’un tourbillon 1 minute, cadencé à 18'000 alternances par heure (2,5 Hz) pour une réserve de marche de 58 heures affichée au dos. Une répétition minutes complète ce dispositif permettant de sonner l’heure à la demande.

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 FICHE TECHNIQUE

Référence                                 
6540C/000G- 034C                              

Calibre                                      
2755 TMR
Développé et manufacturé par Vacheron Constantin 
Mécanique à remontage manuel
33.9 mm de diamètre, 7.1 mm d’épaisseur
Environ 58 heures de réserve de marche  
2.5 Hz (18’000 alternances/heure)  
471 composants 
40 rubis
Garde-temps certifié du Poinçon de Genève

Indications                               
Heures, minutes
Petite seconde à 6h sur cage tourbillon
Répétition minutes, tourbillon et indication de la réserve de marche au dos

Réglages                                   
Réglage heures et minutes : tige de remontoir (2 positions)

Boîte                                        
Or blanc 750/1000
45 mm de diamètre, 13.52 mm d’épaisseur          

Cadran                                      
Or 750/1000 recouvert d’émail miniature Grand Feu et d’émail Grisaille représentant le « le Flying Dutchman» 
Aiguilles en or blanc 750/1000

Bracelet                                    
Cuir d’alligator Mississippiensis bleu foncé, cousu main, finition sellier, grandes écailles carrées

Boucle                                       
Boucle déployante en or blanc 750/1000
Demi-croix de Malte polie

Ecrin                                          
Modèle Les Cabinotiers

Pièce à exemplaire unique  
Gravures « Les Cabinotiers », « Pièce unique », blason « AC » au dos de la montre